Le Radeau de La Méduse est une peinture à l'huile sur toile, réalisée entre 1818 et 1819 par le peintre et lithographe romantique français Théodore Géricault.

Son titre initial, donné par Géricault lors de sa première présentation, est Scène d'un naufrage.

Ce tableau est immense toile de très grande dimension, 491 cm de hauteur et 716 cm de largeur, décrivant le naufrage tragique du navire français "La Méduse".

Par sa grande taille, le peintre a voulu qu’elle soit frappante et inratable aux yeux des spectateurs de 1800 à nos jours.

Ce magnifique tableau est peint avec des couleurs ternes et chaudes.

En 1818, pour la réalisation de cette œuvre, Géricault a produit plusieurs esquisses, deux huiles sur toile,

 

une première de 37x46 cm et

la deuxième de 65x83 cm

les deux exposés au Louvre.

 

Pour avoir la version finale en 1819 de la taille de 491x716 cm.

 

Au premier plan, on peut voir des corps ,vêtus d’un habit léger, allongés voir morts sur le radeau en bois délabré par l’eau agitée.

Ces personnages sont éclairés par une source de lumière irréaliste car le ciel est couvert de nuage. On y voit aussi un homme pensif et le regard perdu avec un foulard rouge qui veille sur le corps mort de son fils.  

 

Au second plan, on voit pleins de personnes vivantes, en mouvement qui semblent être désespérées, effrayées et dépassées par ce qu’il est en train de leur arriver. Le mat du radeau est penché et délabré.

 

Au troisième plan, on y voit une mer agitée et déchainée, un ciel lourd, sombre avec des nuages foncés. Mais, en petit dans le fond, on peut voir un autre bateau qui se dirige vers le radeau, qui vient probablement en aide aux naufragés.

 

Ce tableau a une construction pyramidale. En effet, on peut en voir deux :

  • Celle de gauche : le mât du radeau est le point culminant de la pyramide ; la base est faite de cadavres et de rares hommes encore en vie 

Pour moi, cette pyramide montre le désespoir et la mort de cette scène grâce à l’empilement de cadavres.

 

  • Celle de droite : le foulard rouge brandit par un homme est le sommet du triangle ; des hommes vivants forment la base ; deux hommes, portés par les autres agitent des foulards blanc et rouge pour chercher de l’aide ; tous les bras sont en direction de l’homme avec le foulard rouge pour guider notre regard

Pour moi, ce triangle montre l’espoir et la vie grâce à l’entraide entre les naufrages dans des conditions terribles.

 

 

De plus, au centre du tableau, on peut voir un homme face à nous tendant son bras pour guider notre regard jusqu’au foulard rouge.